Que votre cœur ne se trouble pas. Vous vous fiez à Dieu, fiez-vous à moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon père…
Jean 14, 1-2
Comme il descendait vers eux, il s’arrêta sur un terre-plein et une grosse foule de ses disciples, une grosse multitude de peuple de toute la Judée, de Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon, vinrent l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient harcelés d’esprits impurs étaient soignés et toute la foule cherchait à le toucher parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.
Luc 6, 17-18
Cloître de la Cathédrale de Lisbonne
le 28 juillet 1997
L’évidence de cette force christique, relevant de l’indicible, nourrit l’œuvre de foi que projette la musique de Jean-Louis Florentz.
Comme sous le manteau de la Vierge de miséricorde, Tous sont appelés par le Christ-Roi à concélébrer en lui les récits, mythes et croyances garants de leur spiritualité, selon les rituels et les liturgies dont ils ont l’usage.
Tout autant que cette image totalisante d’un Christ rassembleur, celle de Marie, sa mère, imprime son sceau au processus cérémonial si souvent privilégié par Jean-Louis Florentz.
Au-delà de son rôle intemporel et par son Assomption, elle demeure le signe spatial qui relie la terre des hommes aux mondes inconnus du Cosmos et de Dieu.
Myriam Soumagnac, juillet 2005